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RechercherDerniers commentairesje répond àl'anonyme du 25 10 2012, moi aussi j'ai séjourné de novembre 1963 à avril 1964 et j'ai connu genevi
Par Anonyme, le 13.09.2025
ma mère lucienne delord était demoiselle d'honneur
elle est décédée à 102 ans
Par Anonyme, le 14.08.2025
j'ai fait mes classes en partie en1984( 84-02) très bonne intégration,m a caserne principal étant celle de fon
Par Anonyme, le 21.07.2025
c était mon arrière grand père!!!
Par Anonyme, le 13.07.2025
en 1948 agé de 14 ans pensionnaire du préventorium de lanmary , nous sortions du bois et nous allons jouer sur
Par Corcia Paul, le 18.05.2025
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Date de création : 08.01.2010
Dernière mise à jour :
29.07.2012
1831 articles
ECRIVAIN ET THEORICIEN MILITAIRE! LA BIOGRAPHIE DE CET OFFICIER SUPERIEUR MORT AU COMBAT: Charles, Jean Jacques, Joseph ARDENT DUPICQ naquit à Périgueux le 19 Octobre 1821; il est le fils de Pierre Martial, Nicolas, vérificateur de l'Enregistrement et des domaines de Périgueux, et de Marie, Cécile, Adélaïde de Fournier. Cette famille est originaire de Limoges, département voisin de la Dordogne. Le jeune ARDENT DU PICQ fréquente le collège Communal de Périgueux; il est sérieux et travailleur malgré des résultats moyens. Cet établissement devient Collège Royal en 1845, sous le règne de Louis Philippe roi de France. Le jeune Charles termine ses études à la fin de l'Année scolaire 1841/1842. Ardent du Picq est lui aussi épris d'aventure et choisit la carrière Militaire! La vie Périgourdine très embourgeoisée à cette époque, ne permet pas aux familles modestes de s'élever dans la vie sociale. Il entre comme élève à l'Ecole Spéciale Militaire le15 Novembre 1842, promotion du "Tremblement",contactant un engagement militaire le 28 décembre 1842. Il sort de Saint-Cyren 1844 avec 12 de note aux examens et obtient la place 158 sur 292 élèves. Nommé Sous-Lieutenant au 67° régiment d'Infanterie de ligne, le 1° Octobre 1844. LES 22 et 23 Février 1848, c'est la révolution à Paris. Bugaud est chargé d'arrêter cette émeute avec le 67° régiment d'Infanterie de ligne dont dépend Ardent du Picq; mais la troupe finit par fraterniser avec le peuple! Louis-Philippe roi deFrance abdique le 24 février victime de son âge et de la maladie, en faveur de son petit-fils le Comte de Paris, puis c'est l'exil. La II° république est proclamée! Le 15 Mai 1848, Ardent du Picq estpromu Lieutenant; c'est le prince Napoléon III qui est élu, le 10 décembre, président de la république, puis Empereur en 1852. Le 15 Août 1852, Ardent du Picq estnommé Capitaine; il s'affirme comme un officier de carrière, qui n'hésite pas à affirmer ses convictions, votant "non" lors du coup d'Etat du 2 décembre 1850, au risque de voir sa carrière compromise. Il est affecté au 9° bataillon de chasseurs à pied le 25 novembre 1853. Le 25 mars 1854, la France et l'Angleterre déclarent la guerre conjointement à la Russie; c'est le départ pour la Turquied'un corps expéditionnaire Franco-Anglais pour obliger les Russesà abandonner le siège de Sillitrie. Le capitaine Ardent du Picq rejoint ce corps avec le 9° bataillon de chasseurs à pied. C'est pour lui la première grande aventure! Les alliés prennent la décision d'aller attaquer à Sébastopol!60 000 hommes débarquent par l'Alma le20 septembre 1864 sous les ordres du Maréchal de Saint-Aboud et battent les hommes de Menchiko! C'est le premier contact avec les Russeset le grand froid... Et c'est la route ouverte pour Sébastopol; un autre périgourdin va combattre aux côtés d'Ardent du Picq, Louis-Philippe Maine àla prise de la tour de Malakoff,le 8 septembre 1855, épisode le plus meurtrier de la Guerre de Crimée! C'est l'assaut décisif; la division de Mac-Mahonmonte en ligne, soutenue par la brigade Winpffen.Au sommet, les Zouaves plantent le drapeau: 1800 russes trouvent la mort , 800 pour le corps expéditionnaire! Mac-Mahonentre dans la légende...Ardent du Picqest fait prisonnier au moment de l'assaut du bastion central, le 8 septembre, jusqu'au 13 décembre 1855, date de sa libération des prisons de l'ennemi. il reçoit la médaille Anglaise de Crimée etcelle de la valeur Militaire de Sardaigne. Ardent du Picqconservera de cette période de sa vie de tels souvenirs qu'il en nourrira toute sa réflection sur les tactiques Militaires. Durant sa détention, il réfléchit, il analyse et compare les méthodes de combat, les réactions des individus qu'il à pu constater en côtoyant des troupes, de différents pays. Voici un de ses premiers texte: " Pendant la Guerre de Crimée au détour d'un des nombreux remuement de terre, des soldats ( un Russe et un Français ) débouchent inopinément face à face à dix pas, s'arrêtent saisis, puis, comme oubliant leur fusil, se jettent des pierres et reculent. L'homme ne va pas au combat pour la lutte, mais pour la victoire. Il fait tout ce qui dépend de lui pour supprimer la première et assurer la seconde." Le 15 février 1856, Ardent duPicq est nommé chef de bataillon du 100° régiment d'infanterie de ligne et retourne au combat dans l'Armée d'Orient jusqu'au 29 Mai 1856. La paix est signé le 30 Mars 1856. C'est au cours d'une longue permission qu'il épouse Mademoiselle Catherine, Constance, Noémie Fraisseix du Bost,le 17 mai 1857. A la lecture de l'Etat des services d'Ardent du Picq,rédigé en 1863, il semble avoir eu quelques démélés avec des supérieurs, refusant toute contrainte politique, et ne participant pas au faste du cercle des officiers supérieurs de cette époque. de plus, affirmant haut et fort des idées et théories sur l'Armée Française, sa carrière a été freinée épisodiquement. Le 6 Août 1860, Ardent du Picq est envoyé en Syriecomme chef du 16° bataillon de chasseurs à pied. C'est Napoléon III, pour protéger les chrétiens percécutés dans cette région, qui prend la décision d'envoyer le petit corps expéditionnaire du général d'Hautepoul, combattant à Iéna et Eylau, tué en 1807. Cette campagne durera 10 Mois pour Ardent du Picq, jusqu'au 18 Juin 1861. Le 29 décembre 1860, il est décoré dans l'ordre de la Légion d'Honneur (Chevalier). En congé pendant presque une Année, il va à nouveau se consacrer à l'écriture, pour rédiger "Les études sur le combat et le moral des troupes". Ses écrits influenceront les officiers supérieurs de l'Armée Française lors du conflit de 1914 à 1918. Voici un passage important de cette étude: " Depuis l'invention des armes à feu, la distance d'aide et de soutien mutuels s'augmentent. Plus donc les combattants se figurent être isolés, plus donc ils ont besoin de moral. Par la force des choses, les batailles tendent à devenir aujourd'hui, plus qu'elles ne l'ont jamais été, des batailles de soldat. Cela ne doit pas être! Que cela ne doive pas être, nous ne le discutons pas, mais cela est.." Le 23 Janvier 1863, Ardent du Picqpasse au 37° régiment d'Infanterie de ligne comme chef de bataillon. Le 16 Janvier 1864, il est promu Lieutenant- Colonel; il part pour l'Afrique du Nordà la tête du 55° régiment d'infanterie de ligne, le 24 février 1864. Depuis 1860, l'Algérie est de nouveau sous un régime Militaire, un gouverneur général est nommé; il faut une armée forte pour enrayer les insurrections. Napoléon IIIdébarque à Algerle 3 Mai 1865, pour un voyage de 40 jours où il visitera toute l'Algérie. Son but est de calmer les indigènes en prônant l'égalité entre les Européens et les indigènes. Le Lieutenant-Colonel Ardent du Picq quitte l'Algérie le 14 Avril 1866. Il est fait Officier, dans l'ordre de la Légion d'honneur. Le 10 Mai 1866 il est autorisé et accepté de porter la décoration de 4° classe de l'ordre de Madjidié. En 1868, il fait imprimer son premier ouvrage: " Le combat antique" dont l'avant-propos résume l'essentiel de sa pensée et qui doit être cité pour comprendre la démarche de l'auteur: " Le Combat est le but final des Armées et l'homme l'instrument premier du combat; il ne peut être rien de sagement ordonné dans une armée - Constitution, organistion, discipline, tactique, toutes choses qui se tiennent comme les doigts d'une main, sans la connaissance exacte de l'instrument premier, de l'homme et de son état moral en cet instant décisif du combat. Il arrive souvent que ceux qui traitent des choses de la guerre, prenant l'arme pour point de départ, supposent sans hésiter que l'homme appalé à s'en servir en fera toujours l'usage prévu et commandé par leurs règles et préceptes. Mais le combattant envisagé comme être de raison, abdiquant sa nature mobile et variable pour se transformer en pion impassible et faire fonction d'unité abstraite dans les combinaisons du champ de bataille, c'est l'homme des spéculations de cabinet, ce n'est point l'homme de la réalité."Promu Colonel le 27 février 1869, il prend le commendement du 10° régiment d'infanterie de ligne stationné à Limoges.L'écrivain Ardent du Picqavait la vision de sa propre mort: " Aujourd'hui, si fort, ferme, exercé, courageux que je sois, je ne puis jamais dire: j'en reviendrais. Je n'ai plus affare aux hommes, je ne les crains pas, mais à la fatalité de la fonte et du plomb.. La mort est dans l'air, invisible et aveugle..." En 1870, Napoléon III tombe malade; il est très affaibli physiquement. A Paris, suite à un différent opposant des personnalités Française, aux dirigeants Allemands, l'Impératrice, qui remplace l'Empereur souffrant, fait déclarer la guerre à l'Allemagne, par son représentant au Ministère des affaires étrangères du Roi Guillaume.Juillet 1870, trois bataillons du 10° de ligne, formés à Limoges, font route sur Chalonspour former le 6° corps de l'Armée du Rhin, sous le commandement du Maréchal Canrobert. Depuis le 27 Février 1869, le Colonel Ardent du Picqest à la tête du 10° régiment de ligne et en route pour le front, dès juillet 1970; c'est une avancée progressive sur Metzjusqu'au 15 Août. Â Marbache, quatre corps d'Armée tenaient la ligne de la Mozelle, et une division de cavalerie occupait la route de Metz à Verdun, les autres corps étaient à l'arrière. La 6° division de cavalerie est restée devant Metz, en observation; trois escadrons s'avançaient jusqu'à Montigny-les-Metzet malgé le brouillard, leurs canons en baterie, lançaient dans le camp Français plusieurs obus dont un éclat toucha fortement le Colonel Ardent du Picq, le 15 Août à Longueville-les-Metz, le blessant grièvement aux jambes et à l'abdomen. Amputé d'une jambe, après avoir attendu les secours, il décède des suites de ses blessures le 18 Août 1870 à l'âge de 49 ans. Voici ce que Charles de Gaullea écrit sur les études d'Ardent du Picqet des maîtres à penser de l'école supérieure de Guerre: " En face de l'action, la foule a peur l'appréhension de chacun s'y multiplie à l'infini de toutes les appréhensions des autres. la peur est le ressort des assemblées. Ardent du Picqa montré comment le hante les troupes(...) D'ailleur, c'est l'Armée toute entière qui cultive, maintenant le champ de l'intelligence. Le temps n'est plus où Ardent du Picqrenonçait à faire éditer ses études sur le combat, où Trochu, pour avoir publié quelques considérations relatives aux instructions militaires, provoquait dans le commandement un étonnement irrité, où Mac-Mahon répétait " j'efface du tableau d'avancement tout officier dont j'ai lu le nom sur la couverture d'un livre!" Sous l'impulson des Carbot, des Maillards, des Gilbert, des Grouard, des Bonnal,que continueront Négrier, Langlois, Foch, Colin, Maud'huy, Montaigne, Mayeret tant d'autres, l'histoire des campagnes de la révolution et d l'Empire." Jean-claude Bonnal.